La Ville de Drummondville a retenu la proposition de l’artiste Josée Pedneault comme projet gagnant de son concours d’art public visant l’intégration d’une œuvre d’art au parc des Rapides-Spicer, dans le secteur Saint-Joachim.
Intitulée « Eau vive », son œuvre poétique s’inscrit dans la lignée des recherches artistiques qu’elle fait à partir d’observations de phénomènes naturels, de données scientifiques et d’expérimentations photographiques en atelier. Josée Pedneault cherche à mesurer notre rapport à la nature : elle travaille à partir de thèmes et de motifs empruntés à divers champs de savoir tels que l’astronomie, la botanique, l’écologie et la géographie. Son travail a été présenté dans de nombreux pays, notamment au Canada, en France, en Pologne, en Chine, au Cambodge et au Luxembourg.
Description de l’œuvre
« Eau vive » prend la forme de trois petits pavillons sur lesquels sont installés des panneaux noirs en aluminium anodisé. Ceux-ci sont gravés à la fraiseuse CNC et révèlent des images aux formes organiques.
L’imagerie visuelle de l’œuvre puise dans le caractère identitaire de ces rapides et explore des formes de représentations de ces dernières invisibles depuis le site. En effet, trois panneaux représentent des images de la rivière Saint-François qui sont captées par des satellites en orbite géostationnaire autour de la Terre, ce qui offre une vue macro sur les rapides. Les trois autres dévoilent, quant à eux, des compositions créées à partir de vues microscopiques d’échantillons d’eau de la rivière, recueillis à proximité du site d’implantation de l’œuvre, révélant alors une perspective microscopique des rapides.
La structure tridimensionnelle de l’œuvre puise, quant à elle, dans le patrimoine architectural du secteur Saint-Joachim et fait écho aux toitures à angle droit des bâtiments agricoles traditionnels ainsi qu’aux lucarnes et pignons des maisons modernes du coin.